Avec Fury & Euphoria, Alice Armstrong livre un disque d’une intensité rare, un véritable manifeste émotionnel porté par une voix unique et une écriture ciselée. Cet EP est le deuxième chapitre d’un triptyque ambitieux, entamé avec « Recurring » (2023), et qui s’annonce comme l’une des explorations musicales les plus personnelles et profondes de la scène blues/soul contemporaine.
Dès les premières notes, on est happé dans un univers contrasté, oscillant entre la fureur intérieure et les élans d’extase. Alice y déploie une narration puissante, sans artifice, où chaque morceau agit comme une confession poétique – tantôt rageuse, tantôt lumineuse.
Rarement une artiste britannique contemporaine n’a su marier autant d’intensité vocale et de nuances d’interprétation. Comparée à des légendes comme Janis Joplin ou Etta James, Alice Armstrong s’impose ici par sa capacité à transmettre la colère, la douleur, mais aussi la jubilation la plus pure, avec une sincérité désarmante.
Sur ce disque, elle se montre tour à tour volcanique et vulnérable, avec une justesse émotionnelle qui transcende les genres. Son chant devient le fil conducteur d’un périple intérieur, entre cris du cœur et instants de grâce.
Fury & Euphoria n’est pas simplement un EP : c’est un manifeste d’artiste. Alice Armstrong y confirme son statut de voix incontournable de la scène blues-soul moderne. Elle livre ici une œuvre intense, vibrante, audacieuse, qui touche au cœur autant qu’aux tripes.
Une pièce essentielle pour ceux qui aiment les artistes qui chantent vrai.
Une promesse tenue. Et la promesse d’un final encore plus fort avec le troisième chapitre de cette trilogie musicale.